Aurion est le jeu vidéo qui a le vent en poupe en Afrique. Crée par la start-up camerounaise Kiro’o Games, entre 2005 et 2015, ce jeu qui s’inspire des mythes africains lorgne sur Hollywood.
En ouvrant son capital aux investisseurs étrangers, Kiro’o Games compte s’imposer dans une industrie où l’Afrique est encore sous représentée. Les pays pesant le plus sont l’Egypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Plusieurs studios commencent toutefois à émerger à Madagascar et en Centrafrique.
L’industrie du jeu vidéo représenterait donc un débouché prometteur pour le continent, notamment grâce à sa vitalité démographique, à sa jeunesse et à sa soif de nouvelles technologies. Ne concentrant actuellement qu’1% du marché mondial du jeu vidéo, cette industrie pourrait rapporter d’ici 2021 près de 642 millions de dollars selon le cabinet d’audit PwC.
Conscients de ces bénéfices, certains pays, comme la Côte d’Ivoire, tentent de promouvoir l’industrie du jeu vidéo en suscitant tout particulièrement l’intérêt des plus jeunes. L’exemple du Festival de l’électronique et du jeu vidéo d’Abidjan (FEJA) prouve qu’il est indispensable de neutraliser les principaux obstacles face à l’émergence de cette industrie : le manque d’infrastructures et une formation adéquate.
Telle est la mission fixée par les fondateurs de Leti Arts, studio ghanéen qui cumule actuellement plus de 80 000 téléchargements à 3 dollars pour son jeu de combat « Africa’s Legends ». A travers ces jeux, les développeurs mettent « en avant des héros et super-héros africains, des personnes qui nous ressemblent ».
Alors… à bientôt pour une partie ensemble ?
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