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4 façons de répondre à la question « Quelle est votre plus grande faiblesse ? »

4 façons de répondre à la question « Quelle est votre plus grande faiblesse ? »

Aja Frost est une rédactrice indépendante qui s’est spécialisée dans le conseil en carrière. Elle livre ici quelques conseils pour parler de vos éventuelles faiblesses en entretien. 

Une bonne préparation avant un entretien d’embauche passe par la connaissance de soi et de l’entreprise pour laquelle nous postulons. Nous passons beaucoup de temps à vendre nos qualités et omettons bien souvent de parler de nos faiblesses.

Découvrez les 4 façons d’exposer vos faiblesses en entretien sans que cela ne vous porte préjudice.

Un entretien d’embauche consiste essentiellement à vous présenter sous votre meilleur jour. C’est pourquoi il est difficile de répondre à la fameuse question : « Quelle est votre plus grande faiblesse ? ». Par ailleurs, nombreux sont ceux qui la qualifient de question piège.

Si vous êtes trop honnête, vous pourriez effrayer le responsable du recrutement et gâcher vos chances d’obtenir le poste. Mais si vous n’êtes pas assez honnête, vous perdrez en crédibilité.

La première chose que vous devriez garder à l’esprit est de comprendre l’intérêt de cette question. Elle a pour but de voir si vous vous connaissez suffisamment vous-même pour reconnaître vos défauts et à tester votre motivation pour y faire face. La connaissance de vos faiblesses vous sera utile dans le futur et vous aidera à travailler sur un projet d’équipe important que vous auriez eu du mal à gérer.

Répondre à cette question peut être une excellente occasion pour vous de montrer vos capacités à surmonter vos défauts. Tout le monde a des défauts mais le tout est de savoir les reconnaître. Pour vous aider, nous avons répertorié les faiblesses les plus courantes, les clichés et les faux conseils, ainsi que quelques suggestions de réponses que vous pourriez donner à la place. 

À la place de « perfectionniste », dites plutôt…

« J’ai tendance à m’attarder sur les petits détails, ce qui peut me distraire de l’objectif ultime. »

Vous êtes peut-être perfectionniste, mais votre interlocuteur a entendu cette réponse trop souvent (et très certainement de la part de nombreuses personnes qui ne sont pas réellement perfectionnistes).

Voici un exemple de réponse :

« Quand j’étais designer web junior chez Harold’s Hats, on m’a demandé de réorganiser notre guide des tailles afin de le rendre plus amusant et plus attirant visuellement. Malheureusement, je suis devenu tellement obsédé par la recherche de la typographie parfaite que j’ai raté le délai. »

Décrivez par la suite comment vous travaillez pour résoudre le problème. 

« Actuellement, je décompose chaque projet en mini-tâches, et le temps passe pour chaque tâche. Si je passe trop de temps sur une tâche, je la laisse de côté et je passe à la suivante. Habituellement, au moment où je reviens à la tâche initiale, je peux être plus objectif sur la nécessité ou non d’y accorder davantage de temps. »

Ne dites pas que vous êtes « exigeant » mais dites plutôt…

« Il peut être difficile pour moi de savoir quand les personnes avec qui je travaille sont submergées ou non par leur charge de travail. »

Dire que vous attendez trop de votre équipe va vous faire perdre des points auprès de votre recruteur. Au lieu de cela, expliquez comment vos compétences en matière de délégation pourraient être améliorées.

Donnez un exemple et poursuivez de la sorte :

« Pour ajuster la quantité de travail de mes employés, je les questionne sur leur charge de travail habituelle et analyse la façon de les soutenir au mieux, leur souhait de prendre en charge un dossier spécifique ou leur implication dans leur travail. Même lorsque la réponse est « tout va bien », ces réunions posent les bases d’une relation de confiance. »

Ne vous qualifiez pas de «bourreau de travail», dites plutôt…

« Je m’efforce de comprendre au mieux la différence entre travailler dur et être productif. On s’imagine, souvent à tort, que de longues heures passées au bureau signifient que l’on est plus productif. Mais, sans surprise, je travaille bien mieux quand je ne suis pas trop fatigué ni stressé. »

Les personnes que l’on qualifie de « bourreau de travail » font souvent l’objet d’éloges. Affirmer que vous êtes un bourreau de travail (que cela soit vrai ou non) risque de vous faire paraître quelque peu vantard…

Ainsi, racontez à votre interlocuteur un moment où vous vous êtes beaucoup impliqué dans un projet et que les résultats n’ont pas été bons. Prouvez ensuite que vous avez su gérer le problème en disant, par exemple :

« Je fais un énorme effort pour travailler plus intelligemment, pas plus longtemps. Par exemple, j’ai mis en place des réponses automatiques pour mes e-mails afin de ne pas perdre de temps chaque jour à trier ma boîte de réception. Aussi, j’écris cinq objectifs tous les matins pour me concentrer sur les priorités. J’essaie de faire mes réunions à l’extérieur pour pouvoir prendre l’air et faire de l’exercice juste après ma réunion. Ces changements que j’effectue au travail m’ont aidé à limiter la quantité de travail que j’accomplis en moins d’heures, ce qui signifie également que je peux produire un travail de meilleure qualité. » 

Au lieu de « parler en public », dites…

« J’ai entendu dire que plus de gens avaient peur de parler en public que de mourir. Pour ma part, je ne dirais pas que ma peur est aussi extrême, mais je trouve vraiment difficile de présenter mes idées devant un public. Comme vous pouvez l’imaginer, cela a été un véritable obstacle tout au long de ma carrière. »

Parler en public est devenu une faiblesse de plus en plus répandue. Vous pouvez toujours l’utiliser, mais développez vos réponses avec des exemples pour que votre recruteur sache que vous êtes sincère.

Ensuite, expliquez ce que vous faites pour vous améliorer, comme ceci :

« J’ai récemment rejoint le club Toastmasters de ma ville. L’objectif de cette association est notamment d’aider les personnes à améliorer leurs compétences en matière de prise de parole en public. Nous nous retrouvons tous les vendredis soirs et c’est en fait l’une des choses que j’attends avec impatience chaque semaine! De plus, je me porte volontaire pour prendre la parole lors des réunions d’équipe. Bien que le public soit restreint, cela m’aide beaucoup à partager mes idées et c’est un bon exercice. Toute cette expérience a fait que c’est beaucoup plus facile pour moi d’exposer à une salle comble que, par exemple, nous devrions investir dans des logiciels Big Data. »

L’objectif est de paraître authentique et de finir l’entretien sur une note positive. Préparez votre réponse pour pouvoir l’exposer plus facilement, et surtout, de façon plus concise : si vous passez trop de temps à parler de vos défauts, vous risquez de vous enfoncer plus qu’autre chose. Passez plus rapidement sur la partie « faiblesse » de votre réponse afin de pouvoir parler de ce qui est le plus important : vos forces !

Inspiré de l’article 4 Ways to Answer « What Is Your Greatest Weakness? » That Actually Sound Believable par Aja Frost pour The Muse.

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