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Rapport économique & social 2018 – Prism'emploi

Rapport économique & social 2018 – Prism'emploi

Publié chaque année par Prism’emploi, le rapport économique et social reprend l’ensemble des données quantitatives et qualitatives sur le travail temporaire et le recrutement. Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir une synthèse de ce rapport annuel.

Les agences d’emploi contribuent au développement de l’emploi en répondant à la fois à des besoins temporaires et durables.

Les chiffres clés 2018

L’évolution de l’intérim est étroitement corrélée à la conjoncture économique

Pour la 5ème année consécutive, l’intérim progresse : Avec 785 530 équivalents temps plein en 2018, 280 000 emplois intérimaires supplémentaires ont été créés depuis le début du cycle de reprise enclenché fin 2014.

Le besoin de flexibilité est une constante, toutefois lorsque l’économie repart, le recours à l’intérim joue un rôle déterminant pour l’emploi. En phase de redressement économique, l’intérim permet aux entreprises d’embaucher malgré l’incertitude, en effet, l’intérim a été aux avant-postes pour recréer de l’emploi. 

Il joue un rôle décisif pour réenclencher les embauches.

L’activité de l’intérim, caractérisée par un fléchissement en fin d’année, a connu une croissance plus modeste en 2018.

Le moindre dynamisme du PIB en 2018, s’est traduit mécaniquement par un ralentissement de l’intérim en fin d’année sur fond de progression globale (+ 1,8 %). La baisse observée au quatrième trimestre (- 4,8 %) doit toutefois être nuancée : l’intérim se situe en 2018 à son niveau historiquement le plus haut.

Le CDI intérimaire et l’activité recrutement des agences d’emploi connaissent un développement remarquable

Le nombre de recrutements en CDD et CDI réalisés par les agences d’emploi a progressé de 15,5 % en 2018 et dépasse pour la première fois le seuil des 100 000 prestations.
Le CDI intérimaire (CDII), introduit en France en 2014, constitue une innovation sociale majeure. Avec 25 500 contrats supplémentaires, le nombre de CDII signés a doublé en 2018. 

Le travail temporaire accompagne les trajectoires économiques des secteurs et des territoires

Le nombre d’heures travaillées et le chiffre d’affaires suivent naturellement les tendances de l’emploi intérimaire (en 2018 : heure travaillées TT +3.6% et CA +5%). Ceci s’explique par l’élévation du niveau des qualifications des salariés et par la hausse tendancielle des rémunérations.
Le processus de tertiarisation s’est accéléré en 2018. Pour la première fois, la part de l’intérim tertiaire (41,8 % des effectifs) dépasse celle de l’industrie (38,8 %).
•    Le tertiaire, comme c’est le cas depuis 2015, a été le secteur le plus porteur en 2018.
•    L’industrie connaît pour la quatrième année consécutive une hausse des effectifs intérimaires.
•    Le BTP progresse à un rythme un peu plus soutenu que la moyenne. 

Le développement du CDII, comptabilisé dans le secteur des services, a particulièrement contribué à ce dynamisme.

L’emploi dans le secteur industriel, particulièrement sensible aux variations d’activité, a connu une décélération plus marquée. Dans ce contexte, c’est dans l’agroalimentaire et la métallurgie que le nombre d’emplois créés en intérim a été le plus significatif.

Le travail temporaire a bâti un modèle de flexibilité responsable

La branche du travail temporaire a choisi de se démarquer des autres formes de flexibilité en créant de vrais mécanismes de sécurisation professionnelle pour les salariés intérimaires. Elle se distingue du CDD en apportant des droits supplémentaires en matière de formation et d’action sociale ainsi que des garanties pour l’accompagnement professionnel. 

La pratique de l’intérim est en France strictement encadrée. Elle assure tout d’abord l’égalité et la sécurité en matière de garanties de ressources. 

Depuis plus de 20 ans, les partenaires sociaux de la branche ont élaboré des dispositifs de « portabilité des droits ». Ainsi, les salariés intérimaires cumulent des droits à la formation et à l’accompagnement social au sein de la branche, quelles que soient l’agence et l’entreprise de travail temporaire dans laquelle ils travaillent. 

L’institut Montaigne, dans son rapport intitulé « Pauvreté, exclusion : ce que peut faire l’entreprise », observe que les intérimaires trouvent dans l’agence d’emploi « un employeur responsable avec lequel ils peuvent négocier sur le long terme ». Au contraire des intérimaires, les salariés en CDD (contrat à durée déterminée) ne bénéficient pas d’un encadrement spécifique et d’un statut conventionnel ; ils profitent peu d’opportunités de formation et disposent d’une plus faible visibilité dans l’avenir. Une des recommandations préconisée par l’institut Montaigne pour favoriser l’insertion consiste, pour l’entreprise faisant face à un surcroît d’activité, à substituer l’intérim au CDD. 

La création du CDI intérimaire et du FSPI illustre la mise en œuvre de dispositifs concrets voués à améliorer la sécurisation et l’employabilité des intérimaires. 

Depuis 2011, la loi Cherpion ouvre la possibilité aux agences d’emploi de signer des contrats d’apprentissage intérimaires : 100 millions d’euros d’investissements supplémentaires des agences d’emploi ont été consacrés à l’apprentissage.

Les entreprises qui recourent à l’intérim s’appuient sur les agences d’emploi pour leur réactivité et leur savoir-faire en matière d’emploi 

Dans les secteurs sensibles à la conjoncture, l’intérim joue un rôle prépondérant pour gérer les fluctuations d’activité. Dans le BTP, l’industrie, et les transports, plus de 85 % des entreprises utilisatrices s’appuient sur l’intérim pour faire face aux cycles économiques.

L’intérim, qui permet aux entreprises de répondre aux contraintes de réactivité, est perçu par près de 30 % des entreprises utilisatrices comme un moyen direct d’améliorer leur compétitivité sur leur marché. 

 

Pour en savoir plus : http://www.prismemploi.eu/Public/Page-d-accueil/Documentation/Rapport-economique-et-social

Source : Rapport économique & social 2018 – Prism’emploi


 

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