Le premier TGV, Al Boraq, a été inauguré Jeudi 15 Novembre 2018 avec la présence du Roi marocain, Mohammed VI, ainsi que du Président français, Emmanuel Macron. Ce TGV effectuera la première liaison à grande vitesse du continent africain, reliant 200km, du port méditerranéen de Tanger à la capitale économique, Casablanca. Ce TGV fera un arrêt à Rabat et pourra atteindre une vitesse maximale de 320 km/h.
Ce TGV a été construit par la SNCF avec l’appui de partenaires majeurs du rail français, comme Alstom ou Thales. Le PDG de la SNCF est d’ailleurs convaincu que le projet sera rentable et mais aussi qu’il s’agit là d’un investissement indispensable pour le développement territorial de tout le royaume. En effet, cette ligne va avoir pour avantage de favoriser l’activité économique entre les villes charnières puisque le temps de trajet est dorénavant divisé par deux, passant de 4h45 à 2h10 pour Tanger-Casablanca et de 3h45 à 1h20 pour Tanger-Rabat.
Financé à 51% par l’État français, soit 1,1 milliard d’euros, le Maroc a également participé à hauteur de 28% du financement. Ces investisseurs sont persuadés que leur contribution participera à l’intégration des territoires de la dorsale maghrébine et atlantique. Le Maroc envisage par la suite d’exploiter plus de 1500 km de rails d’ici 2040. Par ailleurs, de nombreux travaux de construction se poursuivent dans les gares desservies par le TGV.
Le Royaume Chérifien se positionnant déjà comme un hub majeur du business en Afrique, il n’en oublie pas pour autant son propre développement intérieur en investissant dans des infrastructures majeures de transport.