Alexandra VARLET, Directrice Associée chez Morgan Philips Management de Transition, spécialiste du management de transition, a interviewé Caroline, consultante en RH et transformation, ayant une expérience des projets de gestion du changement et de la transformation des entreprises à grande échelle. Caroline est une femme engagée qui s'adapte rapidement aux situations problématiques. Elle est comme un "couteau suisse", unique en son genre, polyvalente et possède une grande expérience de la gestion de projets. Compétente, digne de confiance et ouverte d'esprit, elle aime mener ses équipes au succès pour atteindre des objectifs stratégiques et développer de nouvelles organisations de groupe.
Découvrons comment, selon Caroline, les entreprises internationales doivent réagir en cas de crise mondiale ?
Alexandra : Quelles sont les perturbations liées à la pandémie pour les filiales françaises ?
Caroline : Le coronavirus a un impact significatif sur l'ensemble de l'économie mondiale, avec de graves perturbations des chaînes d'approvisionnement et de la demande des entreprises locales, ce qui entraîne une perte de revenus importante et de graves répercussions en cascade. Comme la durée de cette crise mondiale est encore inconnue, elle a de graves conséquences pour les entreprises qui doivent s'adapter et créer de nouvelles solutions, car elle peut encore durer de plusieurs mois à plusieurs années.
Alexandra : Quel pourrait être un cadre de gestion de crise viable et un protocole adéquat pour apporter une réponse efficace à ces événements ?
Caroline : Les entreprises doivent adapter chaque mois leurs solutions de gestion de crise et développer des plans alternatifs, afin de prendre des mesures pour réduire les pertes financières et l'exposition opérationnelle. Face à cette situation difficile, les entreprises ont dû identifier l'impact potentiel sur la chaîne des activités, sur les fonctions et sur leurs interdépendances. Maintenant, il est important de constituer l'équipe la plus efficace, de résoudre les problèmes le plus rapidement possible, de mettre en place et d'adapter des plans d'action et d'avoir une communication efficace pour maintenir la confiance. Le COMEX doit avoir une vue d'ensemble de la situation et rester positif, en prenant les devants pour élaborer un plan viable et réussi.
Dans tous les cas, les entreprises doivent identifier un partenaire comme Morgan Philips, pour être accompagné en période de crise.
Alexandra : Les entreprises devraient-elles accorder une plus grande attention à leurs infrastructures et à leurs installations ?
Caroline : Sans aucun doute. Le travail à distance peut entraîner la fermeture de certaines installations. Les entreprises doivent s'adapter et sont obligées de penser à des changements majeurs tels que : les biens immobiliers, les installations, l'organisation des surfaces et les besoins en ressources humaines au niveau national.
Alexandra : À quelles solutions viables de réduction des coûts pouvez-vous penser, pour les secteurs où le télétravail n'est pas une option ?
Caroline : L'immobilier est une bonne solution car il représente le deuxième coût pour les entreprises après les salaires.
La crise sanitaire crée des besoins en matière de vérification préalable des biens immobiliers et des besoins en ressources humaines (détails des baux, baux des sous-locataires, superficie des départements, productivité du travail à distance, coûts de gestion des bureaux et d'entretien des bâtiments, ...) afin de définir la stratégie d'équipement visant l'optimisation et la rentabilité.
Alexandra : Quelles sont les conséquences d'un nombre plus élevé de salariés contraints de travailler à distance ?
Caroline : Le télétravail à grande échelle et à long terme peut créer des gains de productivité et réduire les coûts des dépenses immobilières des entreprises. Si nous prêtons attention au bien-être des travailleurs, cela pourrait aussi avoir un bon impact sur les inégalités régionales et pourquoi pas sur l'égalité des sexes. Les RH devraient trouver une solution lorsque le télétravail n'est pas une option pour certains employés (questions familiales, espace de travail, haut débit rapide et fiable ...) et travailler également sur la diffusion des meilleures pratiques managériales, des compétences en TIC et de l'autogestion.
Alexandra : Pensez-vous que cette crise mondiale peut entraîner une pénurie de main-d'œuvre ayant des compétences spécifiques ?
Caroline : Pour des compétences très spécifiques comme toujours. De toute façon cette vague pandémique nécessitera probablement des solutions rapides pour le remplacement des postes clés et aussi pour la gestion de projets internes au cœur de la transformation de l'entreprise. Une fois de plus, le management de transition pourrait être la solution.
Alexandra : Comment conseilleriez-vous à nos clients internationaux de soutenir leurs sites français ?
Caroline : La meilleure façon de les soutenir est d'être à l'écoute de leurs besoins et de trouver des solutions sur-mesure pour le quotidien de l'entreprise. Mais ils devront s'adapter à leurs nouvelles contraintes. Généralement, un audit préalable sur des questions spécifiques est un bon début pour simplifier les processus et l'organisation, pour analyser les contrats et travailler sur les économies de coûts.
Alexandra : Quels sont les avantages, pour les décideurs basés à l'étranger, d'engager un manager de transition pour restructurer, transformer ... leurs sites français ?
Caroline : Les managers de transition sont "de proximité" et ne se contentent pas de conseiller, mais prennent également des mesures et les mettent en œuvre. Impartial, un expert fera le meilleur pour l'entreprise sans arrière-pensée et élaborera un plan d'action sur-mesure pour le client.
Alexandra : Pour résumer Caroline, quelles devraient être les prochaines actions pour que les dirigeants d’entreprises réalisent des économies significatives et sauvegardent le marché français ?
Caroline : L'organisation des besoins (et de la maintenance) et de l'aménagement de la surface des installations nationales, la relocalisation éventuelle ou le règlement de sous-locations peuvent être un début de réduction des coûts inutiles, mais il y a aussi par exemple l'amélioration de l'efficacité et des capacités des départements (en redéfinissant les services pour qu'ils coûtent moins cher), l'externalisation des fonctions non essentielles de l'entreprise, la révision des contrats et la pression exercée sur les fournisseurs pour qu'ils baissent leurs prix.
Pour plus d'informations sur nos services de management de transition et recrutement en urgence vous pouvez consulter notre page dédiée ou contacter Alexandra Varlet par téléphone au +33 1 58 56 59 87.