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Après la génération Y, qu’est ce que la génération Z ?

Après la génération Y, qu’est ce que la génération Z ?

Suite à la publication des résultats de l’enquête signée par BNP Paribas et The Boson Project en janvier 2015 sur la génération Z et sa vision de l’entreprise, Morgan Philips Outplacement vous propose une synthèse de cette brillante enquête.

• Génération Y, Z, Alpha… Les termes sont nombreux pour désigner cette génération de Millennials – désignant ceux nés entre 1980 et la moitié des années 90.


• La génération des Millenials 2.0 est, quant à elle, née entre 1995 et 2001.


• Aussi appelés les digital natives, ces jeunes adultes sont nés téléphone à la main et sont constamment entouré des nouvelles technologies. A la différence de la Génération X, sans un accès à la technologie, les Millenials peuvent vite se retrouver perdus…


Enquête

Méthodologie : BNP Paribas et The Boson Project ont interrogé 3212 jeunes de 15 à 20 ans. L’étude n’est pas basée sur un échantillonnage particulier, mais uniquement sur la bonne volonté des participants ayant bien voulu répondre au questionnaire qui a été diffusé exclusivement sur les réseaux sociaux.

Aucun chiffre n’indique la provenance de ces personnes, ni leur origine sociale. Les seules informations démographiques retenues sont que la moyenne d’âge des sondés est de 18 ans, qu’ils sont 66% d’étudiants, 27% de lycéens et que 43% d’entre eux n’ont pas d’expérience professionnelle. Ces résultats ont été pondérés afin d’avoir un équilibre entre le nombre de femmes et d’hommes qui y ont répondu.

La génération Y à peine apprivoisée en entreprise, voilà que la suivante arrive déjà avec ces codes, ses « memes » (petites images humoristiques partagées via les réseaux sociaux) et sa vision du monde professionnel. On l’appelle la génération Z pour génération zapping.

Que cache vraiment cette appellation ?

Pour commencer, définissons le profil type de cette génération Z qui fait déjà trembler les entreprises. Les Z sont nés après 1995, ils ont moins de 25 ans et sont aux portes de l’entreprise, ils sont les petits frères et sœurs de la génération Y et les enfants de la génération X. Vous suivez ? Les Z sont très curieux, lucides et informés sans être désabusés. Ils ont grandi avec Internet et sont donc ultra-connectés, exigeants, d’éternels étudiants et entrepreneurs en herbe.

ÊTRE UN Z : Fiche d’identité d’une génération

Le portrait dressé dans cette étude n’a pas vocation à être sans équivoque et ne prétend pas être la parfaite représentation des 16 millions de Z en France. Elle permet en outre de comprendre leur vision du monde du travail et de l’entreprise.

La génération Z, seconde génération à avoir vécu la mondialisation de plein fouet (les Y étant les premiers) est partagée entre sa culture nationale et internationale. En effet, 39% revendiquent leur appartenance à la France, et 34% d’entre eux se considèrent citoyens du monde. Ils sont 68.5% à se voir travailler à l’étranger, mais ne « renient » pas la France, puisqu’ils considèrent que la réussite est aussi possible ici. La clé de la réussite est pour eux liée « au bon visa ». C’est-à-dire être engagé dans une structure à l’international – n’oublions pas que la génération Z a pour terrain de jeu le monde dans lequel ils naviguent avec aisance.

La génération Z revêt aussi le surnom de « slashers* », qui définit une capacité à combiner plusieurs attributs en même temps. Avec cette génération de 
slashers
on devient à la fois un geek, un roots et un dandy du 21e siècle. C’est une génération qui fait tout plus vite. Instantané pourrait être le mot les définissant le mieux !

*Ce terme vient de la juxtaposition de plusieurs titres ou projets séparés par le symbole ”slash“, si on cherchait des synonymes en français, les mots “cumulards / multicasquettes / Caméléon” – capacité à revêtir plusieurs casquettes à la fois.

Les Z : selfie, mais pas selfish
.
Ils sont 72% a révéler que leur image est importante en dépit de ce qu’en pensent les autres, ils ont pour souhait de pouvoir être qui ils veulent sans avoir à se soucier du « qu’en dira t-on ». Cela ne veut pas dire qu’ils sont autocentrés bien au contraire. La génération Z est en interaction permanente avec son environnement et gravite au sein d’un réseau, qui selon 40% des interrogés est la clé de la réussite dans le monde professionnel. Cette forte implication au sein de réseaux tend à montrer que la génération Z pense collectif avant tout. La participation de chacun à la création de l’édifice met en avant sa vision collaborative, voire coopérative.

Je suis Z, je suis mon propre entrepreneur. Avec ce point, les similitudes avec la génération Y sont rompues. Leur vision de la connaissance est complètement différente, seulement 7.5% des Z considèrent les études comme étant le facteur de connaissance le plus important.

Le Z est dans une posture d’auto-apprentissage : « ma première entreprise c’est moi ». Ils apprennent :
◦par tous les canaux, l’école, les MOOC (Massive Open Online Course), les tutoriels Youtube ou encore un documentaire,
◦partout et sur tout, la génération Z est très curieuse et a soif de connaissance,
◦de manière continue, ils ont la capacité à se remettre en permanence en question.

Cette génération avide de connaissance, est bien plus pragmatique que ces aînés, le « do it yourself » est un peu leur light-motive.

Comment la génération Z se voit elle ?

Comme toutes les générations, elle dispose de son lot de stéréotype. L’idée la plus répandue est celle d’une génération paresseuse sans appétence pour le travail. Faux ! Répondent-ils, ils n’ont juste plus la même façon de travailler que leurs prédécesseurs.

Autre cliché, ils ne peuvent se séparer de leur smartphone, encore une fois les Z réfutent cette idée, dans la mesure où ils ont grandi avec Internet en opposition à leur parents, ils n’ont pas le même rapport à cet outil. Les parents voient cela comme quelque chose d’abrutissant alors que c’est perçu comme étant le contraire par les Z, qui on vous le rappel est une génération qui a les pieds sur terre et est très lucide, des jeunes qui se sentent responsable de leur futur et de celui des futures générations.       

La génération Z est donc une génération qui va plus loin que la Y en étant toujours plus connectée, créative et décomplexée. On peut alors s’interroger sur leur vision de l’entreprise et ce que cela implique pour les futurs employeurs ?

TRAVAILLER Z : Le monde de l’entreprise vu par les moins de 25 ans

Les 3200 répondants à l’enquête se sont vus proposer l’opportunité de décrire leur vision du monde de l’entreprise. Leur verdict est sans équivoque. Voici leurs réponses.

L’entreprise est « dure » pour 170 répondants, « compliquée » pour 147 d’entre eux, « difficile » pour 142 des interrogés. Les autres termes employés sont : « impitoyable », « fermée » ou encore « jungle », en lien avec les relations interne en entreprise. On voit donc que cette nouvelle génération n’est pas très positive en ce qui concerne l’entreprise, à qui la faute ? Est-ce les médias qui véhiculent une image trop négative de l’entreprise ? Ou bien les parents qui ne parlent pas de leur vie de bureau en terme positif ? On peut aussi se demander si ce n’est une question de tempo. L’entreprise serait elle en retard face aux évolutions rapides qui caractérisent notre époque ?

Une chose est sûre, quatre point essentiels ressortent de cette question : l’entreprise est trop partiale, inhumaine, inquiète et ne déchaîne pas les passions.

En revanche, des mots tels que « intéressant », « équipe », « innovation », « dynamique » et « expérience » sont aussi cité comme positif au sein de l’entreprise.

Cette vision assez sombre de l’entreprise n’est cependant pas la démonstration d’un rejet total de celle-ci. L’entreprise est stressante pour 36%, fait ressentir de l’indifférence pour 26% et les attire pour 23%.

Par ailleurs, il faut aussi noter que toutes ces dénominations négatives sont aussi liées à la méconnaissance des jeunes du monde de l’entreprise. En effet, plus les moins de 20 ans ont été en contact avec l’entreprise, moins ils la trouvent stressante et sont même attirés par elle. On peut percevoir un réel désire de rapprochement entre la sphère académique et professionnelle. L’étude démontre que les moins de 20 ans sont inquiets de leur avenir et évaluent cette inquiétude à 6.1/10.

Les Z se projettent, et comment !

47% d’entre eux souhaitent créer leur entreprise. Ce chiffre est essentiel à retenir car il marque un véritable renouveau générationnel. Le format de l’entreprise actuelle ne leur convient plus, ils sont donc à la recherche de leur propre modèle et par conséquent préfèreraient à hauteur de 53% être leur propre patron, plutôt que d’être salarié.

Autre point qui marque cette génération c’est le pragmatisme dont elle fait preuve. Cette génération Z prend ses propres décisions et assume les conséquences de ces actes, c’est pourquoi l’entreprenariat est une sorte d’évidence pour eux. Il est aussi à noter que les slashers sont des passionnés, 84.5% d’entre eux choisiraient leur métier par passion et non par raison.

Tous ces éléments sont liés à des facteurs socio-économiques. La crise qui traîne depuis des années pousse cette génération à vouloir changer les choses, et ne plus simplement correspondre à un model préalablement établi pour eux, mais créer le leur, puisqu’ils ont le sentiment de ne pouvoir compter que sur eux-mêmes.

La génération Z, une vie au pluriel.

Quel est le genre de métiers dont ont envie de pratiquer les Z ? La réponse est assez simple : tous. Ils ont de l’ambition, qu’ils estiment à 7/10, cependant, cette ambition ne doit pas se faire au détriment de leur vie personnelle. Ils comptent bien profiter de leur vie en dehors de l’entreprise. La génération Z est donc en quête d’une belle carrière mais d’une vie personnelle épanouie. Rappelons que la génération Z se considère comme son propre entrepreneur !                

Mais alors qu’est ce que la génération Z attend de l’entreprise ?
◦ De l’amusement : la génération Z intègre la dimension plaisir dans ses choix, la vie est courte il faut profiter de chaque instant,
◦ De l’éthique : les entreprises devront pour ménager leur marque employeur mettre en place une véritable politique de RSE qui est un facteur décisif pour 21% des répondants,
◦ De l’international : seconde génération depuis la mondialisation, il n’est que peu surprenant de voir que 37% des Z considèrent comme important la possibilité de voyager dans le cadre de leur travail, et que 69% d’entre eux clament leur envie de travailler à l’étranger.
◦ De la variété : cette génération pour qui tout va plus vite, a besoin de nouveauté en permanence. Elle veut pouvoir changer de missions voir de secteur d’activité aussi simplement que de le dire. Une mobilité géographique et horizontale est d’ailleurs plébiscitée par cette génération.
◦ Du management humain : la qualité des relations entre les individus est l’un des facteurs essentiels de cette génération qui va apporter beaucoup plus d’importance au leadership qu’aux diplômes. La capacité d’écoute et à la capacité du manager à faire confiance à ses équipes sont prioritaires à hauteur de 62% et 67%.
◦ De l’apprentissage : les Z voient l’entreprise comme un lieu dédié à l’apprentissage, c’est l’un des facteurs d’attractivité pour 27% des personnes interrogées.

Comment attirer cette génération Z ?


L’entreprise de la génération Z doit être :
◦ Plus porteuse de sens, passée d’un système de contrôle à un système de confiance,
◦ Plus agile, la Z entreprise doit être innovante et ouverte à l’échec,
◦ Plus flat (plat/aplanit) : une hiérarchie aplatie et moins complexe comme le permet le numérique,
◦ Plus tournée vers l’humain : aussi bien en interne qu’en externe,
◦ Plus égalitaire : moins de discrimination, à l’heure d’une génération qui prône l’équité et la méritocratie,
◦ Plus flexible : moins de codes, plus de flexibilité horaires et même du lieu de travail,
◦ Plus porteuse de sens : travailler au sein d’une entreprise, oui, mais pourquoi ? L’entreprise devra être en mesure de répondre à cette question pour attirer la nouvelle génération,
◦ Plus ouverte, la génération Z qui évolue dans un écosystème, ne conçoit pas que son entreprise soit tournée sur elle-même, ils sont à la recherche d’entreprises qui saura créer des ponts entre l’entreprise et l’école.

En conclusion, l’enquête de BNP Paribas et The Boson Project a démontré que la génération Z va plus loin que la génération Y en ce qui concerne les aspirations professionnelles et ses revendications (appartenance à un écosystème, à une entreprise qui véhicule des valeurs …). Elle ne rompt pas avec la génération précédente mais apporte ses propres codes et valeurs. Elle créé une rupture générationnelle sans précédent ! La génération Z pour zapping n’est peut être pas en adéquation avec ce que celle-ci attend vraiment de son environnement.

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